Un village cinématographique avec parc d'attractions à Maurice
Une société anglaise, Film Inc Uk, veut investir Rs 2,8 milliards pour créer un vaste studio de production de films à Maurice. Le BOI étudie le dossier.
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Les producteurs de cinéma disposent, sur place, de très peu de moyens pour le tournage. La création d’un studio moderne offrira toutes les facilités pour une réalisation complète de films. |
Le scénario se met en place. Maurice pourra-t-elle devenir un acteur dans la production de films à l’échelle internationale ? Des investisseurs anglais y croient et sont disposés à y mettre les moyens. Film Inc Uk se propose de construire un vaste studio de production dans le pays. Le projet, baptisé Mauritius Film City, nécessitera des investissements de l’ordre de Rs 2,8 milliards.
Les investisseurs britanniques ont déjà tâté le terrain. Ils reviennent cette semaine pour accélérer les procédures, accompagnés des représentants de la Bank of Australia, leur principal financier.
Les principaux actionnaires et dirigeants de Film Inc Uk sont Sanjay Tandon et Nitin Dara. La société est engagée dans la production et la distribution des films. L’option Maurice fait partie de sa stratégie de délocalisation de certaines de ses activités.
Le dossier est traité par le Board of Investment (BOI). Les investisseurs sont à la recherche d’un terrain d’une superficie de 60 arpents environ, dans une région sèche de préférence. Un premier site a été identifié à Albion.
Selon les plans, Mauritius Film City sera un studio moderne avec des équipements de tournage et de montage de la dernière technologie. Le studio mettra à la disposition des producteurs de cinéma et de télévision une logistique de complète : facilités de tournage et post-tournage, hôtel pour héberger les artistes, les techniciens et les responsables de projet, restaurants et facilités de transport, entre autres. Il s’agit en fait de la construction de tout un village cinématographique.
Le business plan fait état de l’offre d’une large gamme de services à des prix compétitifs aux sociétés cinématographiques et chaînes de télévision étrangères. Pour des raisons économiques, celles-ci optent de plus en plus pour la délocalisation des opérations de tournage. Les producteurs ont une meilleure maîtrise sur l’emploi du temps des acteurs lorsqu’ils tournent à l’étranger. Les artistes sont à leur entière disposition. Le temps de tournage est raccourci de beaucoup, résultant en des effets positifs sur le coût global du projet.
Parc d’attractions
Maurice sert souvent de lieu de tournage pour des longs métrages, de Bollywood, en particulier. Mais les opérations se déroulent essentiellement en plein air. Le projet Film City, s’il se concrétise, devrait ouvrir la voie à bien d’autres activités et métiers.
Mais Film City ne sera pas uniquement un studio. En sus des facilités pour les équipes de tournage, les promoteurs prévoient un parc d’attraction, un shopping mall et même un centre de formation pour des acteurs en herbe.
Dans un premier temps, la production des films représentera seulement 20 % de ses revenus globaux. Le theme park, le shopping mall et les autres activités annexes devraient assurer la plus grosse rentrée d’argent. Film City sera également un site de loisirs pour le grand public et pour les touristes.
Film Inc Uk a comme partenaire mauricien English Estates, une société de développement foncier et immobilier. “Nous participons dans le projet car il contient un important volet de développement immobilier”, souligne le managing director de la société locale, Rajen Jussun.
Création d’emplois
Ce dernier a joué un rôle clé dans la décision de la société anglaise à s’intéresser à Maurice. “Je connaissais personnellement les dirigeants de cette compagnie. Ils voulaient investir en Malaisie. Je leur ai présenté les opportunités à Maurice et ils se sont montrés très intéressés.”
Les promoteurs ont déjà eu des pourparlers avec plusieurs ministres dont Xavier Duval (Tourisme) , Rama Sithanen (Finances), Rajesh Jeetah (Industrie), et Burty David (Administrations régionales). L’attorney General, Rama Valayden, a aussi été contacté.
“Nous avons reçu un accueil positif des membres du gouvernement et du BOI. Si le projet se concrétise, Maurice pourra se présenter comme un centre international de production de films. Il n’y aura pas que des projets de Bollywood. Nous visons les industries cinématographiques de plusieurs pays. On peut s’attendre à des milliers de nouveaux emplois créés directement et indirectement”, fait ressortir Varuni Hanoomansing, responsable de business promotion et de marketing à English Estates.
Source : L'express.mu
Les investisseurs britanniques ont déjà tâté le terrain. Ils reviennent cette semaine pour accélérer les procédures, accompagnés des représentants de la Bank of Australia, leur principal financier.
Les principaux actionnaires et dirigeants de Film Inc Uk sont Sanjay Tandon et Nitin Dara. La société est engagée dans la production et la distribution des films. L’option Maurice fait partie de sa stratégie de délocalisation de certaines de ses activités.
Le dossier est traité par le Board of Investment (BOI). Les investisseurs sont à la recherche d’un terrain d’une superficie de 60 arpents environ, dans une région sèche de préférence. Un premier site a été identifié à Albion.
Selon les plans, Mauritius Film City sera un studio moderne avec des équipements de tournage et de montage de la dernière technologie. Le studio mettra à la disposition des producteurs de cinéma et de télévision une logistique de complète : facilités de tournage et post-tournage, hôtel pour héberger les artistes, les techniciens et les responsables de projet, restaurants et facilités de transport, entre autres. Il s’agit en fait de la construction de tout un village cinématographique.
Le business plan fait état de l’offre d’une large gamme de services à des prix compétitifs aux sociétés cinématographiques et chaînes de télévision étrangères. Pour des raisons économiques, celles-ci optent de plus en plus pour la délocalisation des opérations de tournage. Les producteurs ont une meilleure maîtrise sur l’emploi du temps des acteurs lorsqu’ils tournent à l’étranger. Les artistes sont à leur entière disposition. Le temps de tournage est raccourci de beaucoup, résultant en des effets positifs sur le coût global du projet.
Parc d’attractions
Maurice sert souvent de lieu de tournage pour des longs métrages, de Bollywood, en particulier. Mais les opérations se déroulent essentiellement en plein air. Le projet Film City, s’il se concrétise, devrait ouvrir la voie à bien d’autres activités et métiers.
Mais Film City ne sera pas uniquement un studio. En sus des facilités pour les équipes de tournage, les promoteurs prévoient un parc d’attraction, un shopping mall et même un centre de formation pour des acteurs en herbe.
Dans un premier temps, la production des films représentera seulement 20 % de ses revenus globaux. Le theme park, le shopping mall et les autres activités annexes devraient assurer la plus grosse rentrée d’argent. Film City sera également un site de loisirs pour le grand public et pour les touristes.
Film Inc Uk a comme partenaire mauricien English Estates, une société de développement foncier et immobilier. “Nous participons dans le projet car il contient un important volet de développement immobilier”, souligne le managing director de la société locale, Rajen Jussun.
Création d’emplois
Ce dernier a joué un rôle clé dans la décision de la société anglaise à s’intéresser à Maurice. “Je connaissais personnellement les dirigeants de cette compagnie. Ils voulaient investir en Malaisie. Je leur ai présenté les opportunités à Maurice et ils se sont montrés très intéressés.”
Les promoteurs ont déjà eu des pourparlers avec plusieurs ministres dont Xavier Duval (Tourisme) , Rama Sithanen (Finances), Rajesh Jeetah (Industrie), et Burty David (Administrations régionales). L’attorney General, Rama Valayden, a aussi été contacté.
“Nous avons reçu un accueil positif des membres du gouvernement et du BOI. Si le projet se concrétise, Maurice pourra se présenter comme un centre international de production de films. Il n’y aura pas que des projets de Bollywood. Nous visons les industries cinématographiques de plusieurs pays. On peut s’attendre à des milliers de nouveaux emplois créés directement et indirectement”, fait ressortir Varuni Hanoomansing, responsable de business promotion et de marketing à English Estates.
Source : L'express.mu