Les parcs de loisirs font le grand huit
Disneyland-Paris stagne, le Futuroscope remonte la pente et Vulcania plonge dans le rouge
Après leuphorie des années 1990, les parcs de loisirs français doivent engager de très lourds investissements pour survivre ![]() 628.000 visiteurs en 2002, 387.000 en 2004, soit deux fois moins que prévu : Vulcania, le parc du volcanisme, vit des heures sombres. Son promoteur, Valery Giscard dEstaing, espérait séduire des visiteurs issus de toute la France et, au-delà, les voisins européens. En réalité, Vulcania nattire guère que des Auvergnats ou des touristes de passage. Le parc européen de la lave nest finalement quun parc de proximité qui a tout de même coûté 130 millions deuros. Pour ses dirigeants, lalternative est périlleuse : ne rien faire et voir la fréquentation encore baisser ou créer de nouvelles attractions très coûteuses et au résultat incertain Investir, cest le choix de Disneyland-Paris qui plafonne à 12 millions de visiteurs par an. Le parc vient de moderniser son fameux Space Moutain, et devrait dépenser 240 millions deuros en trois ans pour réaliser de nouvelles attractions. Toujours plus Après cinq années de baisse de fréquentation, le Futuroscope commence à remonter la pente avec 1,3 millions de visiteurs en 2004, soit 200.000 de plus quen 2003. Le parc de Poitiers mise notamment sur les jeux vidéos avec la refonte de son pavillon des images, lorganisation de la coupe de France des jeux vidéos et un partenariat avec Microsoft. Pourtant, les Français aiment les parcs de loisirs. Une étude de lAFIT explique que près de la moitié dentre eux ont visité un parc au moins une fois entre novembre 2002 et novembre 2003. Les 83 parcs français les plus importants déclarent 44 millions de visites. Selon cette étude, la fréquentation des parcs pourrait monter jusquà 70 millions de visiteurs. Même si aujourdhui, lheure est à la prudence Frédéric FONTAINE. (LPJ) 14 juin 2005 |