Les parcs à thème en croissance de 3 % à 5 % par an

Publié le par parcattractions.fr

Même si ces parcs sont rarement bénéficiaires, les retombées positives sur le tourisme et l'économie locale justifient les investissements des collectivités, estiment les élus.

Les parcs à thème gérés par des sociétés d'économie mixte (SEM) s'attendent à connaître en 2006 une légère augmentation de leur fréquentation, malgré un été marque par un mois de juillet très chaud peu favorable aux visites. Après avoir connu pour certains une baisse de leur activité ces dernières années, ils seraient aujourd'hui dans une phase de stabilisation, voire de légère croissance.

De nouveaux équipements sont attendus entre 2007 et 2009 (Bioscope en Alsace, Parc du végétal à Angers, Alésia en Bourgogne, etc) et le rythme de croissance annuel se maintient entre 3 et 5 % par an, selon leurs gestionnaires. « L'enjeu à venir est celui des tarifs, car nous sommes de plus en plus confrontés au développement de l'offre gratuite dans le secteur des loisirs et de la culture », tempère Dominique Hummel, président du directoire du Futuroscope. On compte une grosse trentaine de parcs à thème et sites patrimoniaux gérés en France par une société d'économie mixte (SEM), comme le Futuroscope, Nausicaa, Océanopolis, la Cité de la mer ou la Cité de l'espace, la tour Eiffel, le palais des Papes, la grotte de Lascaux II ou encore le château d'Auvers-sur-Oise. Mais, tout comme dans le cas de l'écomusée alsacien géré, lui, par une association (lire ci-dessous), l'intérêt des élus pour ces équipements rarement bénéficiaires ne se dément pas, car les retombées sur les territoires sont jugées, au bout du compte, positives Par delà les résultats comptables (14 millions d'entrées, un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros en 2005, une capitalisation de 68 millions d'euros), les gestionnaires s'emploient depuis quelque temps a mettre l'accent sur leur impact pour le tourisme et, d'une manière générale, pour l'économie locale. Ainsi le Futuroscope, deuxième parc de loisirs français avec 30 millions de visiteurs depuis 1987 (1 435 000 en 2005) estime à 15 000 le nombre d'emplois induits par sa présence dans le département de la Vienne. A Boulogne-sur-Mer, les 10 millions de visiteurs de Nausicaa auraient dépense 100 millions d'euros, hors hébergement, dans l'agglomération depuis la création du parc en 1991. Et, chaque année, les visiteurs de la Cité de l'espace à Toulouse dépensent quelque 2,4 millions d'euros hors du site.

 

Source : Les Echos

Publié dans Revue de Presse Europe

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