Walygator prend avec ambition le relais de Walibi Lorraine
La nouvelle mascotte Waly – un alligator vert facétieux – conçue par le décorateur mosellan Nicolas Vosgien détrônera le kangourou orange Walibi à l'ouverture de la saison 2007, qui débutera le 6 avril, du nouveau Walygator Parc, à vocation régionale, installé à Maizières-lès-Metz (Moselle) « Notre ambition est de créer une âme nouvelle sur ce parc en privilégiant une thématique pour les enfants et leur famille et en développant les zones couvertes face aux risques d'intempéries, afin de lui redonner vie », déclarent les repreneurs, Claude et Didier Le Douarin, dont les enfants ont dévoilé l'enseigne en présence d'un millier d'invités, dont une majorité de représentants de comités d'entreprise. Quatre mois à peine après le rachat du parc Walibi Lorraine au groupe britannique Palamon Capital Partners, ces forains alsaciens maintiennent le cap en préservant le caractère d'une gestion familiale indépendante « Notre business plan qui implique de gros investissements prévoit l'équilibre d'exploitation d'ici a trois ans. Malgré un mois d'août pluvieux, la fréquentation a atteint une vitesse de croisière de 270.000 visiteurs », indiquent ils, confiants dans la réalisation de leur objectif de 350 000 visiteurs par an.
Nouvelles attractions
De fait, la restructuration de Waligator Parc en zones pour apprentis Jones, amateurs de sensations fortes et à couper le souffle, ou pour les tout-petits, s'accompagne de la création de nouvelles attractions (manège de petits bateaux, grand huit familial, trampolines) dont une réservée aux plus de 14 ans invités à surmonter leur peur dans une maison théâtre de scènes d'épouvante. En outre, une comédie musicale avec Waly et ses acolytes donnera Ie ton des nouveaux spectacles originaux comme une parodie d'Indiana Jones à effets pyrotechniques ou la mise en scène de plongeurs délirants. La volonté de cette famille de forains de pérenniser ce parc de cinquante attractions et spectacles, dont le personnel sera porté de 25 à 30 permanents, secondés par 200 saisonniers, comble de satisfaction les élus de cette vallée de l'Orne secouée par la crise de la sidérurgie.